Premier pas à Fès

dimanche 2 juin 2019

Notre voyage commence par un retard au décollage d'une quarantaine de minutes.

En approchant de l'arrivé nous avons un questionnement concernant l'étendue d'eau que nous survolons. Un lac ou la Méditerranée ? C'est donc la Méditerranée.

Nous atterrissons dans un aéroport neuf et relativement désertique.

Une vingtaine de kilomètres en taxi, un petit arrêt pour prendre la femme du conducteur afin qu'elle achète une robe pour la fin du ramadan, nous voilà arrivé au Riad.

Nous sommes accueillis par le propriétaire, Marco, un romain ayant vécu notamment cinq ans Jamaïque. Ils commencent par nous faire visiter le riad. Nous nous installons sur une banquette. Il nous prodigue quelques conseils. Entre temps sa femme nous apporte notre premier thé à la menthe made in Maroc.

On s'approprie la chambre. On se détend, Marc la main posé sur le ventre d'Edna. Il ressent pour la première fois Adao.

20h30, il est l'heure d'aller au restaurant conseillé par notre hôte : La maison bleue. Dans un décor de riad, une cuisine gustative et copieuse.

Le repas est accompagné de musiciens traditionnels. Une belle découverte.

Visite de la médina

lundi 3 juin 2019

Premier petit déjeuner servie par l'hôtesse des lieux. Depuis hier nous avons l'impression d'être les seuls locataires du Riad. Cela semble toujours être le cas.

10h, nous sommes prêts pour la visite guidée de la médina. Asdine sera notre guide.

Premier arrêt : la porte.

Nous entrons dans les allées de la medina au gré des commentaires de notre guide. Premier arrêt, cinq clous, contre le mauvais oeil. deux clanches manuelles. Dans l'ancien temps les femmes s'occupant de l'intérieur, laissaient la porte ouverte toute la journée. Le visiteur ne devant pas rentrer. Ne pouvant attendre la clanche basse, il utilise la clanche haute.

Un salon par femme

Il y a une vingtaine d'années avec le changement des mœurs ; une seule femme et moins d'enfant, des personnes âgées se sont retrouvées seules à occuper leur riad. Ils ont donc bradés leurs immeuble à des acheteurs marocains et étrangers. Un certain nombres ont été transformé en hôtel et maintenant un bien acquis dans les 50 000 euros vaudrait un demi million d'euros.

Un petit tour à la piscine. Le soir la flemme internationale. Le repas consistera en quelques biscuits Prince.

Le moyen Atlas

mardi 4 juin 2019

La journée commence par une discussion avec Marco au petit déjeuner. Nous conversions sur les touristes chinois et sur comment ils ont fait avec sa femme pour s'assurer d'avoir une fille en deuxième enfant. Le secret se trouve au Cameroun.

10h30, notre guide, Mohammed, arrive. Direction le moyen Atlas et plus précisément les villes d'Azrou et Ifrane.

Sur notre trajet, nous nous arrêtons dans une ville afin de visiter une maison berbère. Marc est dans un premier temps mal à l'aise de rentrer chez des habitants.

On découvre donc en pleine ville une maison creusée. Il y fait frais et humide. Sont déjà présents deux touristes de Montréal, Antoine et Jason. Deux étudiants, Antoine dans le cinéma et Jason dans la comptabilité.

Nous discutons de nos voyages, de nos impressions. Marc se détend et assez vite nous allons avoir droit à un petit concert privé.

Après ce moment agréable, nous repartons vers Ifrane. Halte dans la vallée. On nous propose, avec insistance, une ballade à cheval. Nous privilégions la ballade à pied.

On reprend la voiture pour aller manger à Azrou. Sur la route nous faisons un arrêt pour observer un arbre et un singe.

Déjeuner dans un snack. En voyant le "cuisinier" mettre de l'eau du robinet dans sa sauce pour accompagner les olives, on s'inquiète un peu, notamment Marc dont la mauvaise expérience en Inde ressurgit. Aussi malgré l'assurance des guides on mange peu. Uniquement les frites et Marc des boulettes de Kefta. On ne touche pas aux légumes crus.

On revient sur nos pas pour la ville d'Ifrane, aussi appelé la "petit suisse".

C'est l'heure de rentrer au point de départ. Sur le trajet on s'arrête au lac quasiment asséché Dayet Aoua et pour acheter un kilo de cerise (18 dirhams le kilo soit 1,72 euros) afin d'en offrir à nos hôtes.

Zohra , ville imuzen

symbole berbère

Chill day

mercredi 5 juin 2019

Aujourd'hui c'est l'Aïd, importante fête de fin de ramadan. Aussi beaucoup de marocains ne travail pas. Nous avons décidé d'en faire une journée relax.

Après le petit déjeuner, notre hôte nous propose une ballade. Nous allons en direction du Palais Royale.

Il nous apprend par exemple la signification des coups de canon que nous entendons depuis notre arrivé.

• Le soir : fin du jeûne,
• la nuit : dernier repas,
• le matin : début du jeûne.

Après cette marche afin de nous détendre nous enchaînons avec un petit tour à la piscine.

Déjeuner à deux pas du riad. Pendant une bonne partie du repas, Marc est fixé par deux chats, dont un borgne. Flippant !

S'ensuit une ballade dans une médina très calme.

En soirée, Nous faisons un petit bac. Résultat : Edna vainqueur par 66 points à 56.

Prenons de la hauteur

jeudi 6 juin 2019

Aujourd'hui, nous décidons de monter vers Borj nord pour avoir un panorama de la médina.

Tranquillement nous descendons à pieds vers le bas de la médina dans l'optique de remonter en traversant les souks.

Sur la montée, arrêt au restaurant "Le Tarbouche". Nous y mangeons notre premier pastilla (au poulet). Très bon !

On continue la remontée de la médina pour redescendre puis à nouveau remonter. Magasin oblige.

Enfin direction le parc. sur la route Edna essaye de négocier un Magnum et Marc est choqué par des marocains petits et grands jetant par terre l'emballage de leurs glaces.

Marco nous avait prévenu que c'était le parc des amoureux. Effectivement nous observons quelques rapprochements. Il y a également beaucoup d'oranger.

Pour ce remettre d'une longue marche quoi de mieux qu'un petit tour à la piscine pour Edna. Marc quand à lui se pose tranquillement dans un fauteuil en bord de piscine à lire.

Le soir, couscous et tajine au son du reggae.

Balade à l'ouest

vendredi 7 juin 2019

Départ avec Samir vers Volubilis. Sur la route nous découvrons un paysage vallonné aux couleurs sablés et un peu de vert provenant des oliviers. Nous faisons une halte au lac artificiel dû au barrage Sidi Chede.

Les contrôles routiers de gendarme sont nombreux et nous observons tout un code réalisé avec les mains afin de prévenir les autres conducteurs.

Nous faisons une ballade dans les ruines de Volubilis.

Edna ayant soif de politique s'arrête au Capitole pendant que Marc s'aventure plus loin. La vraie raison de l'arrêt d'Edna est qu'elle préfère les souks vivants aux vieilles pierres.

Retour dans la voiture pour la ville de Moulay Idriss. la ville porte le nom de son fondateur. Il y a son tombeau. Le fils est enterré à Fès. Le tombeau n'est toutefois pas accessible aux non-musulmans.

Dernière étape du périple, Meknes. Arrivé dans le restaurant Marc va vite bouder sentant le restaurant à touriste. La qualité du repas et le prix ne vont pas lui donner tort.

En guise de digestion nous allons nous balader dans la médina. Très vite nous constatons qu'elle est très calme. Nous nous rappelons qu'on est vendredi, jour de prière.

Marc est interviewé par un blogueur, hamza ouldes.

Fatigué, à notre retour au riad nous nous prélassons sur le lit. Marc a senti pour la deuxième fois son fils.

Dernier jour à Fès

samedi 8 juin 2019

Pour ce dernier jour il est décidé de rester à Fès pour une journée shopping.

Mais avant, Marco veut aller acheter des fleurs au marché de la ville nouvelle. Il nous propose de l'accompagner.

Nous en profitons pour apprendre que notre hôtesse s'appelle Fiela, une Italo-algérienne au fort caractère.

Au retour, Edna s'en va dans la médina pendant que Marc reste au riad écrire des cartes postales.

Nous nous rejoignons pour manger ensemble, puis re-shopping, puis retour au riad pour Marc et re-shopping pour Edna. Mais elle a été raisonnable.

Demain lever 5h pour prendre l'avion à 7h15. Attention, il y a un changement d'horaire, chose courante puisque les marocains changent six fois d'heure pendant l'année.

Postscriptum

dimanche 9 juin 2019

Marco nous avait prévenu qu'il pouvait y avoir des problèmes avec les changements d'heure.

Le taxi pour nous déposer à l'aéroport devait se présenter à 5h. Il était à la porte à 4h (3h sans le changement d'horaire).